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Ah, la France et ses lois budgétaires ! Une belle illustration de l’art de prendre le contribuable pour un dindon de la farce. Chaque année, on assiste à un spectacle tragique où nos ministres, tels des prestidigitateurs, nous promettent monts et merveilles : moins de dépenses, moins d’impôts, plus de croissance. Mais, comme le disait Rothbard, « le gouvernement est un voleur » ; et ici, il ne se contente pas de voler, il nous ment tout en s’en mettant plein les poches.

Les deux lois fondamentales de cette budgétodynamique à la française sont simples. Premièrement, tout prélèvement exceptionnel devient permanent. Un impôt temporaire ? Préparez-vous à l’ériger en institution ! Deuxièmement, toute prétendue réduction des dépenses se mesure par rapport à une « dynamique naturelle » fantasmée, et non par rapport à l’année précédente. Autant dire que les promesses de baisse des dépenses publiques sont aussi crédibles qu’un politicien promettant d’arrêter de se servir dans la caisse.

Nous nous retrouvons donc avec un État obèse, englué dans une dette publique de 115,5 % du PIB et des dépenses qui dépassent largement la moyenne de la zone euro. Le PLF 2026, loin d’être une bouffée d’air frais, s’annonce comme une nouvelle opération de maquillage. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, nous promet des économies de 40 milliards d’euros. Mais, soyons francs, de quelles économies parle-t-on ? Des économies qui, au mieux, ne toucheront que la marge du budget, laissant intact le monstre bureaucratique qui étouffe l’initiative privée.

Et que dire de cette fameuse contribution temporaire sur les hauts revenus ? Un autre tour de passe-passe pour faire croire que l’État se soucie de la justice sociale. En réalité, cet impôt, tout comme une mauvaise pièce de théâtre, est appelé à revenir sur le devant de la scène, camouflé sous des prétextes fallacieux de « solidarité ».

Mais la vraie question, celle qui devrait faire trembler les fondations de l’État-providence, est la suivante : jusqu’à quand pouvons-nous continuer à vivre au-dessus de nos moyens ? Si l’on veut réellement revenir à un ratio de dépenses publiques de 50 % du PIB, il faudrait envisager des économies réelles de l’ordre de 174 milliards d’euros. Autant dire que les petits ajustements de surface ne suffiront pas. Il est temps d’envisager des réformes structurelles, de démanteler le système qui nous maintient dans la dépendance.

Imaginez un monde où les services publics ne seraient pas des monopoles étatiques, mais des alternatives privées, où la santé, l’éducation et même la culture seraient gérées par ceux qui en ont réellement besoin. Spooner l’avait bien compris : « La liberté est la seule condition dans laquelle l’homme peut réaliser son plein potentiel. » Il est temps de libérer l’économie française des chaînes de l’État.

Le véritable effort demandé aux Français ne devrait pas être de consentir à de nouvelles taxes ou à des économies fictives, mais plutôt de revendiquer leur droit à l’autonomie économique. Moins de fonctionnaires, plus d’entrepreneurs ! C’est ce changement de paradigme qui nous permettra de respirer à nouveau.

Alors, mes chers compatriotes, préparez-vous à affronter cette marche vers la liberté économique. La route sera longue, mais elle est la seule voie vers un avenir prospère pour nous et pour les générations futures. L’État, ce n’est pas la solution ; c’est le problème. À nous de nous en libérer.